Patrimoine et architecture
Le patrimoine de la commune de Laval est riche, à la fois par la présence de bâtiments remarquables (centrale de bas-Laval, centrale de haut-laval, chapelle Sainte- Gertrude, châteaux de Gordes et de la Martelière, église Saint-Etienne …) mais également d’un « petit patrimoine » constitué d’ancienne granges, maisons d’habitations, fours, bassins communaux.
La commune recense trois monuments historiques protégés :
– Tour de MONTFALLET, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques le 19 Mai 1937
– Chapelle des ALLEMAN : paroi décorée d’une fresque du XVème siècle (monument situé à l’intérieur de la Chapelle, ne génère pas de rayon de protection)
– Eglise Saint-Etienne, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, APR du 2 juin 2009
Eglise Saint-Etienne
Dans l’église de LAVAL une chapelle funéraire de la famille ALLEMAN (15ème siècle) possède une peinture murale à l’huile (7,45m large et 4,75m haut) représentant la vierge Marie qui abrite sous son manteau largement déployé plus de 300 personnages.
Le patrimoine lié à l’exploitation minière
De nombreux bâtiments ou constructions, situés dans le bourg ou dans les hameaux, présentent des détails qui témoignent des activités passées, en particulier celle à l’exploitation minière, comme à la Boutière.
Mine de la Boutière
Cette mine d’anthracite a fonctionné à partir de 1858 (première concession) jusqu’en mars 1954.
L’exploitation a lieu jusqu’en 1910, en raison notamment du manque de voies de communication, de leur mauvais état et de l’éloignement des voies ferrées.
En 1910, un accord est conclu avec les papeteries Bergès qui se réservent l’emploi du charbon, se chargent des transports et étudient le projet d’un câble transporteur. Le transport de l’anthracite s’est fait pendant 20 ans par téléphérique (installé en 1920) jusqu’à l’usine de Brignoud.
A l’occasion des Journées du Patrimoine le 21 septembre 2024, l’aménagement de la place de la Boutière a été inauguré.
A cet endroit, vous pouvez désormais admirer la restauration et la mise en scène de matériel et matériaux issus des anciens sites miniers (pylônes, câbles, godets, poulies), au sein d’un espace végétalisé équipé de tables et bancs.
Grâce aux nombreux documents collectés par l’association Laval Patrimoine, des panneaux permettent également de restituer la vie et le travail au sein de la mine.
Découvrez les témoignages audios des anciens mineurs issus d’une rencontre organisée en 1996 avec Radio Grésivaudan :
Extrait de Gaby Raffin :
Extrait de Firmin Truc-Vallet :
Extrait de Maurice Rajat :
Extrait de Maurice Raffin :
Extrait des filles du directeur de la mine :
Le patrimoine lié à l’exploitation de l’énergie hydraulique
Centrale Loury :
En 1906, Maurice Bergès crée la Société Hydroélectrique de Laval pour établir à Loury la première centrale, dénommée plus tard Bas-Laval. La prise d’eau fut établie au Ruisseau.
Pour la centrale, on creusa le rocher à la mine et la centrale fut la première en caverne troglodyte.
La Centrale a été acquise par la commune de Laval.
Les bâtiments cultuels
Outre l’Eglise Saint-Etienne, la commune abrite, au niveau du Hameau de Prabert, une chapelle dédiée à Sainte Gertrude.
Elle daterait du XIVème siècle. Le choeur est séparé de la nef par une arcade romane, les plafonds sont en lambris peint. Ce bâtiment était couvert en chaume, comme toutes les maisons alentours; il est surmonté d’un clocheton en bois.
L’origine de cette chapelle serait liée au pèlerinage Rome > St Antoine l’Abbaye (anciennement Saint Antoine-en-Viennois) via le Mont Cenis, la Maurienne et le Pas de la Coche, dont Prabert constitue une étape.
Châteaux, manoirs et grandes demeures
Le château de Gordes :
Les premières mentions d’une construction remontent au 8 mars 1249, la grosse tour arrondie remonte peut-être à cette époque.
Le château de la Martelière :
Les éléments les plus anciens identifiés datent des XVème et XVIème siècles. D’élégants décors peints aux motifs floraux ornent le plafond de certaines pièces.
Le Mas du Palais
Située sur une butte avant le hameau du Mollard, cette maison d’agrément est ornée de chaînes d’angles, d’encadrements de baies et de balustres en ciment moulé. Elle fut construite en 1888 à la demande de M. Jules Blanc, résidant rue du Palais à Grenoble, d’où peut-être, l’origine de son nom. A l’entrée de la propriété, un petit bâtiment servait de logement pour les domestiques, de remise et d’écurie comme le signale la tête de cheval en fonte logée dans l’oculus de la façade.
Le petit patrimoine lié à l’eau
Les journées du patrimoine 2021